Ferrari en bref

Il y a 70 ans…
… en 1947, à Modène (Italie), l’histoire commence lorsque la première 125 S sort des usines de la Via Abetone Inferiore. Immédiatement, cette sportive remporte la victoire d’une course à Piacenza. C’est la première d’une longue série de victoires.

Très vite, d’autres sportives voient le jour : les 159 S et les 166 S, Corsa, MM et Sport. La 166 MM Barchetta marque un tournant dans l’histoire de la marque car c’est la première Ferrari de route.

Les carrossiers et designers italiens les plus prestigieux sont appréhendés pour réaliser des modèles quasi uniques : Vignale, Ghia, Touring mais surtout Pininfarina dont la coopération, née en 1952 (avec la réalisation d’un cabriolet pour l’écurie Georges Filipinetti), se poursuit encore aujourd’hui. La Ferrari 250 GT California Spyder (Pininfarina – Scaglietti) est réputée être « l’une des plus belles Ferrari et l’un des plus beaux cabriolets de l’histoire de l’automobile ».

Les années ’60 sont cruciales pour la marque. En 1960, non seulement la Ferrari 250 GTE est la première Ferrari produite en série à 900 exemplaires, mais surtout, Ferrari devient une société anonyme (SEFAC). Elle est approchée par le géant américain Ford qui lui mène la vie dure en courses durant plus de cinq ans. Malgré ses succès, Ferrari fait face à des difficultés financières. En 1969, Enzo Ferrari vend 50% des parts de la SA à Gianni Agnelli, CEO du groupe Fiat. Sort alors la Ferrari Daytona produite à 1.395 exemplaires mais qui n’a pas connu le succès escompté en raisons d’un environnement politique instable.

Quelques mois après la mort du « Commendatore » en août 1988, le groupe Fiat devient l’actionnaire majoritaire mais, cinq ans plus tard, l’entreprise ne vend plus que 2.289 voitures et est donnée pour morte.
En 2004, Agnelli nomme Luca di Montezemolo (ancien assistant d’Enzo Ferrari) à la tête de Ferrari. Ce dernier fera rapidement progresser le chiffre d’affaires. Toutefois, la politique de l’entreprise est de rester plus proche de l’artisanat que de la fabrication industrielle, selon le slogan « Formula Uomo » (« Formule Homme ») qui place l’humain au centre des considération du constructeur.

Le Cheval Cabré
L’histoire fut longtemps controversée. On suspecta même Enzo Ferrari de l’avoir inventée de toutes pièces pour nourrir sa propre légende mais des documents prouvent irréfutablement qu’il s’agit de l’emblème du régiment de cavalerie de Baracca qui fut offert à Enzo Ferrari par la mère de Francesco Baracca, pilote de chasse italien et héros de la Première Guerre Mondiale.
Le « Scudetto » est devenu l’emblème de Ferrari avec les lettres S F (pour Scuderia Ferrari).

(source : http://www.autoworld.be/accueil)

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